A lieu le 05 décembre 2014
Les Cancéropôles GSO et PACA vous convient le 5 décembre 2014 à Montpellier à la réunion « Structuration d’un réseau GSO/PACA autour des cellules souches cancéreuses des tumeurs solides ».
L'objectif principal est de construire un consortium sur les cellules souches cancéreuses (CSC) des tumeurs solides (SUd CaNceR Stem cEll network / SUNRiSE network) qui réunira des scientifiques ayant un intérêt commun pour ce domaine de recherche.
Objectifs spécifiques :
- Agréger des expertises et ressources pour atteindre une masse critique de chercheurs et accélérer le rythme des découvertes dans le domaine,
- Promouvoir les collaborations pour coordonner efficacement les réponses aux appels à projets (nationaux et européens),
- Promouvoir la multi-disciplinarité et la vision «trans-pathologie »,
- Accélérer la fréquence et l'importance des découvertes dans le domaine des CSC,
- Renforcer leur traduction vers des applications cliniques en impliquant les cliniciens et laboratoires pharmaceutiques dans le but de développer des essais cliniques basés sur des drogues ciblant les CSC.
Appel à participation et communications :
Les chercheurs intéressés par l'initiative et souhaitant participer à la première journée du réseau sont invités à remplir le FORMULAIRE EN LIGNE>> pour renseigner leurs travaux, compétences et besoins (réponses possibles en français ou en anglais).
Date limite de réponse : CLOS
Comité scientifique
Le réseau à construie SUNRiSE est né de la volonté de créer un consortium collaboratif sur les CSC, initié par des chercheurs
-marseillais : Pr Emmanuelle Charaffe-Jauffret et le Dr Christophe Ginestier, CRCM; Pr Dominique Figarella-Branger, APHM,
-montpelliérains : Drs Jean-Marc Pascussi et Julie Pannequin, IGF,
-et niçois : Dr Thierry Virolle, IBV.
Pratique
La réunion est gratuite.
Accès à Génopolys>>
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Contexte scientifique
L'hypothèse des Cellules Souches Cancéreuses propose une hiérarchie cellulaire dans laquelle une sous-population de cellules, aux propriétés d'auto-renouvellement et de différenciation, est responsable de l'initiation et de la croissance des tumeurs. Un nombre croissant de preuves soutient que le comportement de la tumeur, incluant la prolifération, progression, infiltration, son pouvoir métastatique et - surtout - une grande partie de la résistance aux traitements, est déterminé par ces cellules tumorales s'auto-renouvelant. Il devient donc évident que l'échec des traitements actuels pour éliminer les CSC contribue à la récurrence des tumeurs et l'aggravation du pronostic pour les patients. Cibler les CSC et leurs caractères souches constitue ainsi l'un des principaux défis thérapeutiques pouvant significativement améliorer les traitements anti-cancéreux. Pour atteindre cet objectif, les équipes de recherche vont devoir travailler ensemble dans un esprit ouvert et collaboratif, en partageant leurs résultats de recherche à un stade précoce.